Recul pour la protection des abeilles
Recul pour la protection des abeilles
Zoom sur le mériter d’apiculteur est ses difficultés.
Au printemps, il est temps pour l’apiculteur de commencer à mettre les hausses. Ce sont les parties de la ruche où, à la fin de l’été sera récolté cet or jaune qui est le miel.
J’ai choisi de vous parler de ce métier car il est indispensable à la biodiversité. En effet, sans les abeilles nous ne pourrions pas récolter nos fruits. Et oui ! Les abeilles sont les principaux agents de la pollinisation. Ce métier est fatiguant mais c’est un plaisir de récolter sa propre production et d’assurer la survie de l’espèce.
Malgré tout ce que j’ai dit si dessus, le six octobre 2020 les députés ont voté pour la réintroduction des néonicotinoïdes en France. Ce produit, et utilisé en agriculture pour protéger les plantations des insectes. Il agit sur le système nerveux de ceux-ci et comme il est faiblement biodégradable, il est diffusé dans la nature et parvint à intoxiquer des insectes non ciblés, comme les papillons et nos chères abeilles.
Pour autant, il existe des solutions pour contourner l’emploi de ces insecticides. Celles-ci passent par une technique agro-écologiques. En effet, il suffirait de diversifier les espèces cultivées et des créer une rotation entre elles. Aussi, pour empêcher la prolifération des ravageurs de culture, il faudrait simplement implanter des haies près des champs qui hébergerait leurs ennemis naturels, les auxiliaires de culture.
Finalement, les néonicotinoïdes créent de véritables troubles dans la biodiversité alors qu’ils sont remplaçables. Aujourd’hui, il est temps d’agir pour les abeilles et contre la décision de l’Etat !