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Un point sur le climat : où en sommes-nous ?

Le 22 avril c’est la journée de la Terre.

Créé par Gaylord Nelson, un sénateur américain, cet événement annuel mondial est une façon de sensibiliser à la protection de l’environnement. Un environnement très fragile qui subit de profondes mutations.

En effet quand on pense au printemps on pense aux plantes, aux arbres qui bourgeonnent , au retour du soleil, aux abeilles, aux fleurs et plus largement à la nature. Mais cela tend à changer. Nos saisons sont complètement bouleversées et cela n’a rien d’anodin. Le réchauffement de la planète et le dérèglement climatique sont à l’origine de ces bouleversements.
Notre planète va mal, l’air est pollué, les océans sont pollués, la nourriture est polluée, enfin bref, un bilan pas très reluisant.

Pour y remédier, les états tentent d’agir. Le 12 décembre 2015, à l’issue de la COP 21, les accords de Paris, visant à limiter l’émission de gaz à effet
de serre (GES) et à contenir l’augmentation de la température mondiale à +2 degrés par rapport à l’ère préindustrielle , sont signés par 195 pays. C’est un tournant décisif.

Malheureusement en 2017, sous la présidence de Donald Trump, les États Unis, très grands émetteurs de GES, se retirent de ces accords.
Le 20 janvier 2021, Joe Biden, actuel président des États-Unis, dès son arrivée dans le bureau ovale, honore sa promesse et réinscrit son pays dans les accords de Paris.

A l’échelle nationale, des mesures sont prises. En France, la taxe carbone, avec le principe du pollueur payeur, la mise en place de marchés de quotas, permettant de réguler la pollution des entreprises, ou encore de subventions pour encourager les entreprises dans une transition écologique, en sont quelques exemples.

Cependant, le 17 mars 2021, la France a déjà émis la totalité des gaz à effet de serre qu’elle devra émettre en une année, en 2050. Soit 80 mégatonnes. En effet, à cette date elle s’est fixée un objectif de neutralité Carbone.

Les efforts mondiaux ne sont pas suffisants. Aucun pays n’a véritablement atteint les objectifs fixés à ce jour lors des accords de Paris. Encore plus grave, le monde, vient, une fois de plus, de recevoir une alerte. Des géologues viennent de découvrir, que la calotte glaciaire du Groenland pourrait fondre bien plus vite que prévu. Les conséquences seraient dramatiques puisque le niveau de la mer augmenterait de 6 mètres et de nombreuses grandes villes se retrouveraient submergées.

On espère donc pouvoir compter sur Bill Gates, fondateur de Microsoft qui s’engage dans un nouveau combat. Grâce à ses milliards il ambitionne de réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Il vient d’ailleurs de publier un nouveau livre intitulé Climat : comment éviter un désastre.

Juliette