Orientation

Les stratèges de la justice

Après la présentation des métiers de pompiers et d’apiculteurs, c’est au tour des avocats.

Tout d’abord, étymologiquement avocat signifie : celui qui parle pour les autres. Il porte donc la parole de son client et présente sa défense et/ou les arguments de sa cause. C’est ce qu’on appelle la plaidoirie.

Tous les avocats exercent une profession règlementée, ils doivent respecter des règles de déontologie strictes. Ils sont regroupés au sein du Barreau qui est présent dans chaque département.

Il y a plusieurs domaines dans ce métier comme, par exemple le droit pénal, le droit social ou encore le droit commercial.

Les avocats se spécialisent dans l’un de ces domaines, en fonction de leur formation initiale ou complémentaire.

Être avocat dans le domaine du droit international ne nécessite pas d’études plus longues, ce n’est pas une spécialisation. Ceux-ci doivent juste être bilingues ou d’une nationalité étrangère. On peut les retrouver par exemple, dans des sociétés implantées à l’étranger.

Les avocats peuvent travaillés à leur compte ou être salariés dans de grands cabinets d’avocats. Un avocat ne peut pas être employé par l’Etat mais peut travailler à son service en étant commis d’office, c’est-à-dire qu’il devra défendre des personnes qui n’ont pas les moyens de payer un avocat. Là, l’avocat est rémunéré en fonction de sa mission.

Il est toujours possible de choisir ses clients sauf si l’on est commis d’office, c’est alors une mission de service public.

La justice est égale pour tous, mais les qualités, l’expérience et l’implication de l’avocat ont un poids considérable dans le verdict. Malheureusement, les avocats commis d’office étant moins rémunérés, ils ne peuvent pas toujours mettre en place la même prestation. Aussi, c’est dans le domaine pénal que l’on choisit son avocat avec le plus attention parce que le verdict y a une grande importance.

L’avocat ne perd pas un procès, il a un objectif à atteindre : que son client ait la peine la moins lourde possible. Si l’avocat ou son client n’est pas satisfait du procès, il peut faire appel, c’est-à-dire que son cas sera rejugé.

Ce métier est aussi un métier plein de liberté et intéressant par sa stratégie.

Si ma présentation vous a inspiré, voici les études pour devenir d’avocat. Pour avoir la chance d’exercer ce métier il vous faut faire un master en droit de 4 années universitaires puis un an d’Université en institut d’études judiciaires. On y voit beaucoup de méthodologie qui prépare à deux épreuves : l’examen d’accès à la profession d’avocat et les concours pour l’école de la magistrature.

Après avoir réussi à l’examen pour être avocat, il faut intégrer un CRFPA « centre régional de formation à la profession d’avocat », les plus proches sont à Poitiers et à Bordeaux. Pendant un an, les cours sont donnés par des professionnels et vous devrez faire un stage dans un cabinet d’avocats. Enfin, il sera temps de passer l’examen de sortie l’école et d’obtenir le certificat d’aptitude à la profession d’avocat. Donc en moyenne, il faut sept ans d’études pour être avocat et plus pour les spécialisations.

Effectivement ces études sont très sélectives surtout les deux premières années, à l’université. Il faut avoir de la discipline et de la rigueur dans l’analyse et la méthode. Bien évidemment avec de la motivation, vous réussirez !

Une fois vos études terminées, il est garanti de trouver du travail, notamment dans le domaine du droit fiscal moins prisé que le droit civil. Pourtant, les postes dans ce secteur sont plus rémunérateurs. Ils sont considérés moins intéressants car il y a peu de plaidoiries.

La formation des avocats se fait en continu, pour rester à jour de l’évolution des nouvelles lois et de la jurisprudence. Ils doivent aussi suivre une formation d’au moins vingt heures par an. De plus, les avocats sont abonnés à des revues professionnelles et des banques de données juridiques et jurisprudentielles.

Merci à l’avocat Jean-Christophe Romand de m’avoir aiguillé dans la réalisation de cet article.