Vendredi 13 novembre 2015, une soirée traumatisante
Le mois de novembre est le mois parfait pour se remémorer les morts, pas très joyeux mais dure réalité. Ce funeste mois est aussi connu en France notamment dû à plusieurs tristement célèbres attentats qui furent les plus meurtriers du pays à ce jour et les deuxième les plus macabres ( hors attentats aériens) d’Europe. Parlons donc des attentats du vendredi 13 novembre 2015.
Le 13 novembre 2015, à Paris et dans sa périphérie, se déroulent successivement trois attentats distincts tous revendiqués par l’organisation Etat islamique, plus connu sous le nom de « Daech ». Le premier évènement à lieu à Saint-Denis, au stade, où se déroule un match de football amical entre la France et l’Allemagne. Trois terroristes se voient refuser l’accès à l’enceinte du stade par la sécurité. Ils se font alors explosés, provocant ainsi le tout premier attentat-suicide de France. Par la suite, dans la même soirée, dans plusieurs rues du 10e et 11e arrondissements de Paris, trois terroristes ouvrent le feux sur plusieurs terrasses de café et de restaurant. Le dernier attentat de cette sombre soirée reste le plus connu et le plus long. Un concert du groupe Eagles of Death Metal réunissant 1500 personnes au Bataclan se voit interrompu par trois autres djihadistes ( musulmans partisans du djihad, idéologie politique et religieuse qui utilise la violence pour instaurer un Etat islamique) ouvrent le feu sur les civils présents. Le bilan est épouvantable : 130 morts, 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situations critiques.
La nuit même, le président de la République en place, François Hollande prend la parole : « C’est un acte de guerre commis par une armée terroriste, Daech ». Le gouvernement met en place l’état d’urgence sur tout le territoire nationale, première fois depuis 1958. La police et la gendarmerie effectuent de nombreux contrôles pour tenter de retrouver les terroristes encore vivants avant qu’ils ne s’enfuient trop loin et prévenir de nouveaux attentats. Le président, quant à lui, rencontre les grands dirigeants mondiaux afin de créer une coalition élargie ayant pour but de « détruire Daech » dans ses fiefs de Syrie et d’Irak. Le 18 novembre 2015, le belgo-marocain Abdelhamid Abaaoud est tué ainsi que deux complices à lui lors d’un assaut donné a Saint-Denis par les forces de l’ordre. Il aurait joué un rôle important dans le déroulement des évènement du 13 novembre. Après quatre mois de fuite, le dernier survivant, Salah Abdeslam, est arrêté en Belgique dans sa commune natale.
De nos jours, cette effroyable nuit reste gravée dans les mémoires des français, et cette date, aussi célèbre soit-elle, est tout les ans en France commémorée, pour toutes ces personnes fusillées. Avant toutes choses, il est important de témoigner du respect et beaucoup de soutient envers la famille et les proches des victimes. Cette commémoration montre également que la France est un pays soudé, qui se relève et se bat après un évènement aussi marquant soit-il.