Culture

Ne passez pas à côté…

Votre liste de livres à lire touche à sa fin? Vous souhaitez changer de style de lecture ou vous chercher un roman qui sorte de l’ordinaire? J’ai ce qu’il vous faut. L’écume des jours, un roman publié en 1947 par Boris Vian, est un roman qui plait beaucoup grâce au monde merveilleux de l’auteur, qui touche les coeurs de tous ceux qui le lisent.

Boris Vian est né en 1920 dans un monde littéraire et artistique, et est devenu un écrivain hors pair. Il a écrit plusieurs romans, des pièces de théâtre, des recueils de poèmes, des livrets d’opéra, des scénarios de films et des chansons. Parmi ces nombreux romans, on retrouve L’écume des jours, un roman surréaliste et existentialiste publié le 20 mars 1947, reconnu pour son langage très poétique. Ce roman a été apprécié par beaucoup grâce aux fins jeux de mots de Boris Vian, mais aussi parce que l’auteur nous dévoile une multitude de néologismes qui se mêlent aux calembours ou encore aux surimpressions, ce qui rend la lecture amusante. Dans le roman, on rencontre des personnages attachants, dont le personnage principal Colin, qui vit une vie tranquille, entouré de son pianocktail, de jazz et d’amour. Il va faire la rencontre de la douce Chloé, touchée par une drôle de maladie, un nénuphar qui se développe dans son poumon droit. Aux côtés de Colin, Chick, son meilleur ami, qui nourrit une admiration sans limite pour le philosophe Jean-Sol Partre, bien qu’il ne comprenne absolument rien à ses écrits. On va alors suivre l’histoire déconcertante de Colin, et de ses aventures déroutantes.

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L’écume des jours est riche en références culturelles, comme par exemple Jean Paul Sartre, appelé Jean Sol Partre par Chick. Il s’agit donc d’une contrepèterie sur des plus importants écrivains du XXème siècle. C’est par ce surnom que Boris Vian parvient à critiquer la superficialité de la société et l’existentialisme.  

Le pianocktail imaginé par Boris Vian, est une création fictionnelle qui unit deux plaisirs sensuels, le gustatif et l’auditif. L’ivresse de l’alcool et celle du jazz est devenue grâce a un excellant mot-valise l’un des objets fétiches des amateurs de Vian. Son principe, selon Colin, est qu’« à chaque note, il fait correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. » Grâce à plusieurs autres mécanismes, le mélange aura le « gout » du morceau joué. 

Boris Vian a également intégré quelques références de jazz, un genre musical qu’il appréciait tout

 

particulièrement. Le jazz est né aux Etats Unis au début du XXème siècle, et est caractérisé par une improvisation créative. Etant amoureux du jazz, l’auteur a écrit des textes pour des musiciens de jazz. C’est pour cette raison que l’on retrouve des titres de morceaux de ce genre musical comme « Sweet Georgia Brown », « Take the A Train », « Blue moon », « Caravan » et bien d’autres encore.

Aussi, les prénoms des personnages n’ont pas été choisis au hasard, Vian leur accorde une grande importance. Par exemple, le prénom Chick, l’ami de Colin, fait référence à un grand musicien de jazz, Chick Webb. Le prénom de Chloé  Ellington a été choisi pour représenter une composition de Gus Kahn et Neil Moret, « Song of the Swamp », enregistrée par Duke Ellington en 1940.

Bercés par cette histoire fabuleuse, Boris Vian nous emmène dans son univers merveilleux, qui rend le roman incontournable.